Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…
En savoir plus….
L’estampage
L’estampage consiste à imprimer un relief par déformation sur une plaque de métal, généralement du cuivre ou du laiton mais aussi de l’argent ou de l’or.
Cette frappe en série est obtenue à l’aide d’imposantes presses appelés « moutons » ou par des presses à balancier sur lesquelles on vient monter une empreinte ou matrice.
Dans le quartier du Marais à Paris, on compta jusqu’a plus de cent ateliers d’estampeurs entre 1860 et 1930.
Les pièces variées étaient destinées à la bijouterie, l’ameublement, médailles, souvenirs, boutons, ornements de sacs ou de ceintures…
L’art Nouveau et la vague japonisante
C’est un mouvement artistique qui ne dura qu’une trentaine d’années.
Débuté en 1884, c’est l’arrivée de la Première Guerre mondiale qui y mit un terme.
L’École de Nancy, courant de l’Art Nouveau fédère des artistes, artisans et petits industriels autour d’un thème commun la nature.
Fin XIX, début XXe, à travers les expositions universelles et coloniales, le tout-Paris découvre et s’arrache les oeuvres « exotiques ».
Le Japon n’échappe pas à cette règle et ses arts deviennent top tendance. Ses estampes, ses céramiques influencent les artistes.
L’École de Nancy ne déroge pas à cette influence et se laisse emporter par la vague japonisante.
Les plantes exotiques font l’objet d’études de la société centrale d’horticulture de Nancy.
Parmi elles, le gingko avec sa feuille au dessin si harmonieux, rappelant la forme des éventails.
Le ginkgo ou ginko, est un magnifique arbre, qui peut atteindre 25 mètres de hauteur et qui répond aux doux noms « d’arbre aux 40 écus » ou « arbre des pagodes ».
On le reconnaît surtout à sa feuille en forme de palme ou d’éventail.
Cet arbre, vénéré en Asie a été introduit en Europe au XVIIIe siècle.
Il est considéré par les botanistes, comme un fossile vivant puisqu’il existait déjà à la fin de l’ère primaire.