La société américaine Babcock & Wilcox, créée en 1867, est spécialisée dans la fabrication de chaudières industrielles. Installée en France dès 1881, à Clichy-la-Garenne, l’entreprise déménage ses ateliers, en 1898 à La Courneuve.

Rapidement Babcock & Wilcox devient le premier fabricant de chaudières industrielles, équipant la quasi-totalité des grandes centrales thermiques françaises mais aussi des sociétés particulières comme les Grands Moulins de Pantin ou la distillerie Cusenier à La Courneuve.
Cette réussite l’oblige à s’agrandir. Dans un premier temps et durant une vingtaine d’années, l’entreprise construit plusieurs ateliers, ici et là, sans aucune cohérence, au fur et à mesure de ses acquisitions de parcelles. Ce n’est qu’au début des années 1920 que Babcock & Wilcox décide de réorganiser l’installation de son usine.
des bâtiments à la structure en béton et au remplissage de briques regroupent la chaudronnerie et les forges. De nouveaux ateliers de fonderie s’ajoutent à l’ensemble plus ancien et un bâtiment administratif est érigé à l’entrée du site.
L’entreprise Babcock & Wilcox emploie 540 salariés en 1914, 800 en 1936 et 1 390 en 1947.
À cette date, l’entreprise couvre 93 000 m2 de terrains répartis sur trois îlots, le long des rues Emile-Zola, Raspail et Krüger, constituant l’une des plus grandes emprises industrielles de La Courneuve et devient le premier employeur de la ville.
L’effectif de l’usine atteint son apogée à la fin des années 1960 au moment du rapprochement avec les Chantiers de l’Atlantique (1600 salariés an 1969) avant de décroître au rythme des plans sociaux.
En effet, les nouvelles orientations de la politique énergétique amorcées au début des années soixante auxquelles s’ajoute la crise pétrolière des années soixante-dix, signent le début du déclin de Babcock & Wilcox.
Signalétique et Tags dans l’usine désaffectée….


Progressivement, le site de La Courneuve se réduit à des activités de maintenance et de réparations de chaudières, bien que conservant encore un important bureau d’études et de petites unités de fabrication.
Puis, la production déserte totalement les bâtiments qui ne sont plus utilisés que comme entrepôts.
Aujourd’hui, le site de Babcock concentre des activités de maintenance, un bureau d’étude et des services commerciaux.
La friche est régulièrement utilisée pour des tournages de films ou des défilés de mode. Elle est également devenue un lieu de street art.
Source: Seine Saint de Denis Tourisme
Avant/Après....
La transformation de quelques objets chinés…







