Projecteur de théâtre Clémançon avec pied

Ancien projecteur Clemançon avec pied.
ré-électrifié avec un variateur à pied 0/250W
Douille E27 porcelaine neuve
Compatible tous types d’ampoules: filament, halogène, LED…
Hauteur ajustable de 145cm à 210cm
Orientable.
Circa 1920/30

850,00

Livraison sous 10 jours.

Vendu

A savoir plus:
La Compagnie générale de travaux d’éclairage et de force Clémançon

1828
Claude Clémançon fonde les Ets Clémançon dont la vocation première est l’éclairage des lieux publics et en particulier des scènes de théâtre.
L’entreprise spécialisée dans l’éclairage scénique, invente les « jeux d’orgues », alignement de tuyaux et de vannes de gaz destinés à alimenter les projecteurs. Elle en équipe l’Opéra Garnier.

1880
La lampe à incandescence vient supplanter les éclairages aux chandelles et au gaz. C’est à cette époque qu’Edouard Clémançon, petit-fils du fondateur, développe l’activité électricité. Il met en œuvre la conception et la fabrication de tout un matériel nouveau pour la distribution de l’électricité.
Son premier grand chantier est celui du remplacement progressif des équipements au gaz des théâtres par des installations électriques, rendu obligatoire en 1887 après l’incendie de l’Opéra Comique.
A Paris, ses premières installations sont celles des théâtres de la Renaissance, de la Porte Saint-Martin, de l’Ambigu et des Folies Dramatiques. Viennent ensuite la plupart des théâtres parisiens, des cinémas tels le Grand Rex, ainsi que de nombreuses salles de province et de l’étranger. Dans un grand nombre de cas, la société se voit également confier le service et l’entretien des installations.

1892
CLémançon devient la « Compagnie générale de travaux d’éclairage et de force »

1900
Clémançon participe pour une part importante à l’exposition Universelle de 1900.
La compagnie joue également un grand rôle dans l’électrification de l’éclairage public, tant en France qu’à l’étranger (telle l’avenue de la Liberté à Lisbonne), dans celle des moyens de transport (tramway de Lyon, métropolitain de Paris), ainsi que dans la réalisation de grandes manifestations internationales (Expositions universelles de Paris en 1900, de Buenos Aires en 1910…).

1927
Clémançon se lance dans le chauffage électrique industriel alors en plein essor et commence également à diversifier ses activités de fabrication, s’intéressant notamment à la lustrerie.

Plus tard, les progrès techniques lui permettront d’élargir encore son domaine de compétence à l’éclairage d’ambiance, à l’éclairage décoratif (monuments), à la réalisation de spectacles son et lumière ou encore à l’équipement des salles d’aéroports civils et militaires grâce au système B.M.A., mis au point en 1956 pour permettre une meilleure lecture sur les écrans radar.

A la fin des années 1960, la compagnie comptait 900 ingénieurs, cadres, employés, agents de maîtrise et ouvriers, deux agences délocalisées (Bordeaux et Montpellier) et deux filiales (Société française Octopus et Société anonyme des anciens établissements A. et L. Vivant). Ses activités se répartissaient alors en quatre départements : travaux (installations générales d’électricité) ; théâtre-éclairage (éclairages scéniques et spéciaux) ; chauffage-produits finis (chauffage électrique industriel et régulation) ; fabrications (études et recherches, constructions électriques et électromécaniques).

1972
Pour toutes ces activités, Clémançon reçoit le diplôme « PRESTIGE DE LA FRANCE ».

Aujourd’hui, Clémançon est rattachée à VINCI Energies.

Poids 22 kg

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