Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…
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L’estampage
L’estampage consiste à imprimer un relief par déformation sur une plaque de métal, généralement du cuivre ou du laiton mais aussi de l’argent ou de l’or.
Cette frappe en série est obtenue à l’aide d’imposantes presses appelés « moutons » ou par des presses à balancier sur lesquelles on vient monter une empreinte ou matrice.
Dans le quartier du Marais à Paris, on compta jusqu’a plus de cent ateliers d’estampeurs entre 1860 et 1930.
Les pièces variées étaient destinées à la bijouterie, l’ameublement, médailles, souvenirs, boutons, ornements de sacs ou de ceintures…
Petite Histoire du bouton
Des boutons ou des objets assimilables, mais sans doute davantage utilisés dans un but esthétique que dans un but de fixation, ont été retrouvés dans les vestiges de la civilisation de la vallée de l’Indus, sur des sites chinois de l’âge du bronze, ainsi que dans la Rome antique.
La première mention littéraire du bouton date du XIIe siècle dans La Chanson de Roland, où il figure une petite chose sans valeur.
Les boutons utilisés dans le but de maintenir les vêtements ne semblent avoir été utilisés en Europe qu’à partir des XIIIe siècle et XIVe siècle, notamment pour maintenir les manches des chemises.
C’est sous Louis XIV que l’usage du bouton se répand en France, où il devient un accessoire de mode luxueux en s’agrémentant de joyaux ou de peintures traitées en miniatures. Certains domestiques avaient ainsi des boutons de livrée ciselés aux armes de leur maître.
Au milieu du XIXe siècle apparaît le bouton de porcelaine, selon le procédé « Prosser » de pressage à sec.
D’abord développée par la manufacture britannique Mintons, cette technique connaît son essor grâce à une invention de Jean-Félix Bapterosses, qui industrialise le procédé en utilisant une pâte plus plastique qui permet de presser jusqu’à 500 boutons à la fois. Alexandre Massé invente les boutons à quatre trous pour améliorer leur tenue.
Le bouton-pression est inventé par Bertel Sanders, au Danemark, en 1885.
En 1886, Albert-Pierre Raymond, qui vient de créer sa société, A.Raymond (France), met au point le bouton-pression à rivet.
Sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire, l’importance des uniformes militaires va entraîner un accroissement de l’industrie française du bouton.
Au XIXe siècle, c’est une des spécialités de la France où naissent des entreprises qui se spécialisent dans ce savoir-faire.
C’est le cas de la maison Trelon Weldon Weil (TWW), née en 1845 ou de la maison Anglade Massé & cnie (AM&C), née en 1853.
Ces maisons fournissent non seulement les forces armées françaises mais celle d’autres pays du monde mais aussi les administrations ou encore les équipages de vénerie.
À son apogée, l’industrie française emploie 30 000 personnes.
Elle connaitra, cependant, des difficultés, au XXe siècle, face à la concurrence d’autres pays produisant des boutons en plastique sans utiliser le procédé du tournage.
Les principaux fabricants Francais de bouton en métal étaient:
A. M. & Cie PARIS (Deshayess Masse et Cie. 1853-1960)
A.P & Cie PARIS (Albert Parent et Liéger 1912-1939)
BAGRIOT (1854-1930)
B.-S.
D.M. R M PARIS
LA BELLE JARDINIERE (grand magasin fondé par Pierre Parissot, mercier parisien en 1824 et qui fermera ses portes en 1970)
N. M & Cie M PARIS
PARIS ELEGANT
SCHAERER (Bern)
T. W. & M/M PARIS
T.W & W. (1844-1970)-COINDEROUX (ART METAL-FRAMEX)
La société ART METAL FRAMEX fait subsister depuis la marque Coinderoux et le savoir-faire développé au XIXe siècle par TWW.
Cette société est labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant »
Source:
–Materiotek-Mercerie
–Wikipedia