Poinçon – Botanique – Muguet

Poinçon Muguet
Maison Rostaing
Acier trempé
Circa 1910/30

40,00

Livraison sous 10 jours.

Vendu

Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…

Le muguet

Le Muguet de mai ou Muguet commun est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Asparagacées.
C’est une plante herbacée vivace des régions tempérées dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes.
C’est une plante très toxique, voire mortelle.
Le Muguet de mai fleurit au printemps.

Le muguet fleurit quand vient le printemps. Il a donc été depuis l’Antiquité une plante idéale pour célébrer la nouvelle saison, les beaux jours qui reviennent et pour attirer les bonnes grâces pour de futures bonnes récoltes.

C’est en parfumerie que le muguet est surtout connu, même s’il n’est pas utilisé sous sa forme naturelle. Dès le xvie siècle, le muguet était un parfum apprécié, notamment des hommes, puisque le terme « muguet » a servi à désigner jusqu’au xixe siècle un jeune homme élégant. Aujourd’hui on l’utilise dans les parfums féminins comme note de cœur.

La légende grecque veut que le muguet fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, pour en tapisser le sol, afin que ses neuf muses ne s’abîment pas les pieds.
Le brin de muguet, porte-bonheur a souvent été associé à la Madone, les larmes versées par la Vierge Marie au pied de la croix auraient donné naissance aux fleurs de muguet en forme de clochettes blanches.

On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu’en 1560, Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offre au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Le roi, charmé, reprend cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année », la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays.
Une autre version de la légende veut qu’en 1560, Catherine de Médicis charge le chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, ville du département de la Drôme, d’une mission secrète auprès des Borghèse, ce dernier revient de chez cette riche famille italienne et, en guise de réussite de sa mission, offre au roi à la cour de Fontainebleau un bouquet de muguet trouvé dans les bois.

En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail (« jour du travail ») au 3e jour des sansculottide, tandis qu’il associe le muguet au « jour républicain », le 26 avril et non le 1er mai, rompant ainsi avec cette tradition royale.

À la Belle Époque, les grands couturiers français offrent le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Christian Dior en fait l’emblème de sa Maison de couture.
Dès lors, cette coutume du 1er mai devient une fête dans la région parisienne.
Ce n’est qu’au début du xxe siècle qu’il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889.
En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l’Églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.

La vente du muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l’instauration de la fête du lait de mai par Aimé Delrue.
Elle se répandit ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l’avènement des congés payés.
En France, la vente du muguet par les particuliers et les associations non munis d’une autorisation et sur la voie publique est officiellement tolérée le 1er mai en respectant toutefois les autres obligations légales (il s’agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente). La tradition de pouvoir vendre le muguet sur la voie publique remontant à Claude-François de Payan, ami de Robespierre.

SOURCE: WIKIPEDIA

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L’estampage

L’estampage consiste à imprimer un relief par déformation sur une plaque de métal, généralement du cuivre ou du laiton mais aussi de l’argent ou de l’or.
Cette frappe en série est obtenue à l’aide d’imposantes presses appelés « moutons » ou par des presses à balancier sur lesquelles on vient monter une empreinte ou matrice.
Dans le quartier du Marais à Paris, on compta jusqu’a plus de cent ateliers d’estampeurs entre 1860 et 1930.
Les pièces variées étaient destinées à la bijouterie, l’ameublement, médailles, souvenirs, boutons, ornements de sacs ou de ceintures…

Poids 0,522 kg

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