Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…
En savoir plus….
L’estampage
L’estampage consiste à imprimer un relief par déformation sur une plaque de métal, généralement du cuivre ou du laiton mais aussi de l’argent ou de l’or.
Cette frappe en série est obtenue à l’aide d’imposantes presses appelés « moutons » ou par des presses à balancier sur lesquelles on vient monter une empreinte ou matrice.
Dans le quartier du Marais à Paris, on compta jusqu’a plus de cent ateliers d’estampeurs entre 1860 et 1930.
Les pièces variées étaient destinées à la bijouterie, l’ameublement, médailles, souvenirs, boutons, ornements de sacs ou de ceintures…
Histoire du parapluie
Tout comme l’éventail, le parapluie est un objet ancien.
L’origine du parapluie remonte au moins au Ier siècle en Chine, où l’empereur fondateur de la dynastie Xin aurait conçu un dispositif articulé et démontable, faisant office de parapluie aussi bien que de parasol, installé sur un chariot à l’occasion d’une cérémonie religieuse.
Mais il faudra attendre encore quelques siècles afin de voir apparaitre le modèle de parapluie que nous connaissons.
Aux Moyen âge, les personnes n’utilisaient pas de parapluies mais portaient une « chape de pluie », grande pelisse à manches et d’une étoffe imperméable. Néanmoins on trouve divers écrits mentionnant des dispositifs de protection de type parapluie avec de la toile cirée utilisée en lieu et place de la soie des ombrelles.
Le premier parapluie pliant est créé à Paris en 1705 par un commerçant, Jean Marius, qui invente le « parapluie brisé » se mettant dans un étui. Cinq ans après cette invention, en 1710 donc, le commerçant parisien obtient un privilège royal, qui lui permet de disposer d’un monopole sur la fabrication de cet objet, pendant une durée de cinq ans.
Dès cette époque, le “parasol-parapluye brisé” de Jean Marius devient un accessoire prisé plutôt par la noblesse de cour, qui complète ainsi sa gamme d’accessoires lui assurant de rester chic en toutes circonstances.
À l’expiration des cinq années de privilège, d’autres artisans entreprendront de fabriquer des parapluies, sans s’éloigner vraiment du modèle inventé par Jean Marius.
En 1759, un savant français du nom de Navarre imagine le parapluie-canne, où la seconde sert d’étui au premier.
La diffusion de cet objet dans la haute société du XVII ème siècle progresse rapidement, au point qu’il devient un accessoire de mode pendant la Révolution Francaise.
Se développant en France au début du XIXème siècle, le parapluie plaît moins au Royaume-Uni.
En effet, lorsqu’il y pleuvait, une personne chic faisait appel à une voiture, alors qu’une personne qui avait un parapluie apparaissait comme ne pouvant pas se la payer.
Au cours du XXème siècle les parapluies évolueront techniquement: le nylon remplace la toile cirée, les manches télescopiques font leur apparition, et les baleines deviennent pliables.