Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…
En savoir plus: La maison Houbigant
Paris 1775. Jean-François Houbigant ouvre boutique rue du Faubourg Saint-Honoré. « A la Corbeille de Fleurs ». Très tôt, le parfum exquis de ces fleurs embauma les palais des rois et ne cesse de se répandre depuis trois siècles. Dès le début, les parfums Houbigant eurent la faveur des Familles Royales et les Noblesses d’Europe, dont Marie-Antoinette, Reine de France et épouse de Louis XVI.Houbigant révéla aux dames de la cour de Versailles, les effets romantiques d’un éventail légèrement parfumé. « A la Corbeille de Fleurs » était le lieu de rencontre des « Muscadins ». Ce groupe de jeunes gens à la page parmi lesquels figurait Joséphine, future impératrice de France, devait ce surnom à leur passion du musc.
En 1880, le banquier Alfred Javal (1844-1912) et le parfumeur Paul Parquet (1856-1916) deviennent les copropriétaires de la société et décident de produire des parfums, comme L.T. Piver, à un niveau industriel, en faisant appel à la chimie organique. L’entreprise implante en effet une usine à Neuilly-sur-Seine1. L’une des premières compositions à rencontrer le succès est Fougère Royale, créée par Parquet en 1884, élaborée autour d’un accord de mousse de chêne, de bergamote, de salicylate d’amyle et surtout de coumarine de synthèse (une molécule présente naturellement dans la fève tonka), ce qui était novateur à l’époque. Paul Parquet fut par la suite considéré comme le plus grand parfumeur de son temps. Il recruta l’ingénieur chimiste Robert Bienaimé en 1912.
En 1890, Houbigant est nommé fournisseur à la cour d’Alexandre III de Russie.
En 1902, la reine Alexandra, épouse d’Édouard VII, passe à Paris chez Houbigant.
Parmi les autres parfums, on peut citer : Le Parfum Idéal (1900), Violette Pourpre (1907), Cœur de Jeannette (1912).
Avant 1914, la maison Houbigant exportait un peu partout dans le monde.
En 1916, à la mort de Parquet, le fils d’Alfred Javal, Fernand, associe Bienaimé au capital de l’entreprise, qui change de nom et devient « Javal et Bienaimé », puis « Houbigant S.A. » avec Robert Bienaimé comme administrateur délégué, puis comme président de la société.
Au cours des années 1920, celui-ci recrute ses anciens condisciples, comme lui, ingénieurs, Paul Leroux, Raymond Kling, André Copaux, Degont Desplanques et Paul Schving (mort en 1929), parmi les meilleurs nez.
En août 1921, une filiale américaine est lancée, « Parfum Cheramy », qui disparaîtra vers 1965.
En 1935, Robert Bienaimé quitte Houbigant après plus de vingt ans de maison et part fonder ses propres sociétés (Parfumerie Bienaimé, Produits de beauté Robel) . Il était à l’origine de Quelques Fleurs (1912), un parfum multibouquet plutôt novateur.
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, c’est Marcel Billot, ancien directeur du site Houbigant à New York, qui prend la relève en tant que directeur France. Il lance Chantilly (1941) et poursuit l’internationalisation. Il doit cependant fermer l’usine de Neuilly-sur-Seine.
Périclitant dans les années 1970, la maison voit l’arrivée de l’italien Michele Perris, embauché en 1973 par la famille Javal.
En 1985, est lancé le parfum Duc de Vervins, puis une réédition de Lutèce (1990) et Quelques Fleurs Royale (1998).
Perris et ses associés finissent par racheter la marque en 2005.