Reconversion d’outillages tombés dans l’oubli en presses papiers décoratifs.
Arts déco, arts nouveaux, Marques, insignes, symboles, animaux, médailles, chasses… tout le monde trouvera son bonheur dans la diversité des thèmes.
A collectionner… à offrir…
En savoir plus….
L’estampage
L’estampage consiste à imprimer un relief par déformation sur une plaque de métal, généralement du cuivre ou du laiton mais aussi de l’argent ou de l’or.
Cette frappe en série est obtenue à l’aide d’imposantes presses appelés « moutons » ou par des presses à balancier sur lesquelles on vient monter une empreinte ou matrice.
Dans le quartier du Marais à Paris, on compta jusqu’a plus de cent ateliers d’estampeurs entre 1860 et 1930.
Les pièces variées étaient destinées à la bijouterie, l’ameublement, médailles, souvenirs, boutons, ornements de sacs ou de ceintures…
Petite histoire de la langue des signes.
L’Histoire de la langue des signes est aussi vieille que l’Humanité.
Des signes gestuels ont toujours été utilisés pour communiquer, par des personnes sourdes ou entendantes dans diverses situations.
Les langues des signes sont composées de systèmes de gestes conventionnels, de mimes, d’expressions faciales et de mouvements corporels, de signes de la main et des doigts, ainsi que de l’utilisation de positions de la main pour représenter les lettres de l’alphabet.
Les signes représentent généralement des idées complètes, nuancées, et pas seulement des mots individuels.
Au XVIème siècle, Pedro Ponce de León, un moine bénédictin espagnol est souvent considéré comme le « premier professeur pour les sourds ».
Il fonde une école pour malentendants au monastère San Salvador à Oña en Espagne.
En 1620, Juan de Pablo Bonet publie : « Réduction des lettres à leurs éléments primitifs et art d’enseigner à parler aux muets » à Madrid. Il est considéré comme le premier traité moderne de phonétique en langue des signes, qui établit une méthode d’enseignement orale pour les personnes sourdes et un alphabet manuel.
Au même moment en Grande-Bretagne, les alphabets manuels sont également en usage pour divers buts, notamment la communication secrète, parler en public ou la communication des personnes sourdes.
Au 18ème siècle, Pierre Desloges est le premier sourd à écrire un livre pour promouvoir la langue des signes.
Mais c’est l’abbé de l’Epée, à partir de 1760, qui fonde à Paris la première école pour enfants sourds.
Tous les cours sont donnés en langue des signes ou en français signé.
Les sourds apprennent à lire et à écrire, et se forment à différents métiers.
Des écoles similaires sont ouvertes dans toute la France, en Europe et aux Etats-Unis.
Certains sourds deviennent eux-mêmes professeurs, voir directeurs d’écoles de sourds.
Puis, à la fin du 19ème siècle, l’interdiction des langues minoritaires et le développement du pouvoir médical de l’époque cherchent à interdire la langue des signes. Celle-ci n’est plus autorisée pour l’enseignement des jeunes sourds.
Et cette interdiction continue jusqu’à la fin du 20ème siècle.
La langue des signes continue à être pratiquée par les sourds dans les associations qu’ils fondent à cet effet.
A partir des années 1970, on assiste au « réveil sourd » : les sourds militent pour une reconnaissance de la langue des signes, notamment pour l’éducation des jeunes sourds. Progressivement, cette langue retrouve sa place.
La loi 91-73 (titre III) article 33 du 18 janvier 1991, dans ses « Dispositions relatives à la santé publique », dispose que « dans l’éducation des jeunes sourds, la liberté de choix entre une communication bilingue – langue des signes et français – et une communication orale est de droit ».
Enfin, la loi du 11 février 2005 reconnaît la langue des signes comme une langue à part entière et promeut sa diffusion.
Depuis, les recherches linguistiques se multiplient, ainsi que les formations universitaires et/ou professionnelles menant aux métiers d’enseignant de langue des signes, interprète en langue des signes, etc.