Horloge électrique ATO – Petite

Ancienne Horloge d’usine ATO
Diamètre 28 Epaisseur 8cm
Coloris gris d’origine et tour de cadran chromé
Fonctionne à pile.
Circa 1950

360,00

Livraison sous 10 jours.

Vendu

Toutes nos horloges fonctionnent.
Les horloges filles ou esclaves, sont équipés d’une mini-horloge mère ou d’un mouvement à quartz leur permettant de fonctionner de manière autonomes.

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Les pendules électrique ATO

Dans le domaine de l’horlogerie électrique, ATO est une marque de référence.
Formé à l’Ecole nationale d’Horlogerie de Besançon entre 1895 et 1898, Léon Hatot (1883-1953) se lance en 1905 dans la production et la gravure de boîtes de montres en métaux précieux. Son premier atelier d’horlogerie est situé au n°5 de la rue Moncey à Besançon.
Dès la fin de la première guerre mondiale, il envisage la construction d’une nouvelle usine dans le quartier des Chaprais, soutenu et encouragé par la municipalité bisontine.
D’esprit curieux et visionnaire, Léon Hatot s’intéresse très tôt aux perspectives ouvertes à l’horlogerie par l’énergie électrique et décide en 1920 de fonder une filiale spécialisée dans la recherche et de développement des montres et pendules électriques à piles.
Il crée donc la société anonyme des Etablissements Léon Hatot, dont le siège social est à Paris.
Dès 1920, il fonde une filiale spécialisée dans la recherche et le développement des montres et pendules électriques à piles.
A partir de 1923, il s’assure la collaboration de Marius Lavet (1894-1980), ingénieur des Arts et Métiers et de l’Ecole Supérieure d’Electricité, passionné par les applications de l’électricité à l’horlogerie.
Forts de cette collaboration, les Etablissements Léon Hatot se lancent dans la fabrication de pendules et d’horloges électriques à partir de 1923.
Les horloges électriques produites à Besançon sont commercialisées sous la marque « Ato » et connaissent un franc succès, dès leur apparition sur le marché au début des années 1920.
A l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925, Léon Hatot se distingue d’ailleurs en remportant un Grand Prix avec une gamme très élégante de pendules électriques.
Dès 1926, 13 modèles de pendules ATO sont déjà proposés à la vente.
A partir de 1928 la société ATO livre aux sociétés de Chemins de Fer.
En 1930, ce sont près de 53 personnes qui travaillent dans les usines de Besançon.
L’ usine est constituée de plusieurs ateliers spécialisés : un atelier de monteur de boîtes, des magasins de fournitures, un atelier de terminage de mouvements, un autre consacré au plantage d’échappement ou encore un atelier de fabrication des cadrans en métal.
Dans le cadre des travaux de synchronisation des horloges publiques de la ville de Besançon, la municipalité commande en 1933 à l’entreprise la réalisation et la pose d’un tableau comprenant trois horloges-mères capables de recevoir les signaux horaires de l’Observatoire et de redistribuer cette heure officielle à l’ensemble des horloges publiques de la ville.
En 1933, Léon Hatot reprend la maison Garnier, fondée en 1825 par Paul Garnier et spécialisée dans la distribution de l’heure dans les gares et autres édifices publics. Il transfère alors la majeure partie de ses activités dans l’usine parisienne de Garnier, 9 rue Beudan à Paris, et ne conserve qu’une petite unité à Besançon.
En 1936, le brevet n° 823.395 est déposé au nom de Marius Lavet pour la société des Etablissements Léon Hatot concernant les « Perfectionnements aux systèmes et appareils de commande électrique à distance, notamment aux moteurs et horloges synchrones. »
En 1940, ATO reprend la maintenance du réseau d’horloges des Chemins de Fer.
Monsieur Lavet continue d’innover en 1950, avec les premières expériences d’utilisation du transistor en remplacement du contact dans les pendules électriques ATO (le transistor avait été inventé juste en décembre 1947 aux Etats Unis).
La première pendule à transistor est brevetée en 1953. Léon Hatot décédera cette année là.
La marque ATO existe encore aujourd’hui en Suisse et est actuellement intégrée au groupe Swatch.

Source:
Ville de Besançon
Musée de l’horloger Lorris

Poids 1,5 kg
Dimensions 28 × 8 × 32 cm

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